Vous trouverez ci-dessous un résumé des points dont nous avons connaissance et qui ont été soulevés dans les courriers suite à la Réunion d’Information Préalable (R.I.P.)
Les interventions et le choix de la période
Nous regrettons que le Bourgmestre ne soit pas resté neutre car il est le représentant de toute une ville, de tous ses citoyens et non pas d’un privé.
En effet, le Bourgmestre a pour rôle de représenter l’ensemble de la population et de défendre le projet politique et environnemental de la commune. Or, dans le cas présent, il défend un promoteur privé dont le projet ne respecte pas les prescrits légaux de la commune et de la région*, qui sont de sauvegarder les zones rurales et de développer les centres urbains.
* (le Schéma de Développement Communal, le Schéma d’Orientation Local d’Aische-en-Refail, l’Opération de Développement Rural – en cours – et le plan stratégique transversal pour la législature 2018-2024, ainsi qu’au niveau régional le Plan de Secteur).
Le SPW urbanisme nous a d’ailleurs confirmé que le Bourgmestre n’avait pas à prendre parti pour un promoteur lors d’une R.I.P. ; Le Bourgmestre est donc clairement sorti de son rôle en le faisant.
Nous nous interrogeons sur la période choisie pour la réalisation de l’étude d’incidences ; d’un point de vue environnemental : période hivernale (donc moins de faune et de flore), d’un point de vue mobilité : période covid donc moins de circulation.
Nous regrettons de ne pas avoir d’informations plus détaillées quant à l’intervention de M. Capart, paysagiste dont la renommée a été mise en évidence lors de la réunion de juillet 2019 et au moment de la R.I.P. et ce alors qu’il n’est plus à la tête de JNC International depuis 2008.
Monsieur Capart a t-il été contacté à titre personnel et amical ? Travaille t-il réellement sur le projet de manière officielle ? Est-ce une réelle intervention de sa part à titre personnel, est-ce une intervention de “son” bureau d’étude ou est-ce juste un faire-valoir pour la présentation du projet ? Sera t-il possible de voir l’analyse du projet de JNC, si celle-ci existe?
La mobilité
+/- 350 véhicules supplémentaires !
Augmentation de la densité de circulation à Aische et sur les communes limitrophes :
Le rond-point de Thorembais va être encore plus engorgé (accès autoroute vers Bruxelles). Saint-Germain et Liernu vont devenir de vrais boulevards (accès autoroute vers Namur). Les chemins de remembrement (menant à Noville-sur-Mehaigne ou à Perwez via Jausselette) vont devenir le nouveau raccourci pour se rendre vers Jodoigne, Louvain, ….
Un tel projet engendrera forcément un impact sur la mobilité au sein du village. En effet, l’offre de transport en commun du village n’est absolument pas suffisante et donc n’offre aucune alternative à la voiture. La voiture est donc indispensable à Aische-en-Refail et le sera pour de futurs habitants.
235 logements représentent, en moyenne, en milieu rural, 1 à 2 véhicules par ménage, ce qui reviendrait à plus ou moins 350 véhicules circulant sur les routes à Aische-en-Refail mais aussi à Liernu, Perwez, Saint-Germain, Mehaigne et ce, au minimum, 2 fois par jour. Et ce, sans compter les véhicules menant à la crèche, à la maison de repos, aux séminaires/réceptions du Château (si ces projets se concrétisent puisqu’ils sont hypothétiques actuellement). Conséquence : des centaines de véhicules supplémentaires viendront engorger les rues aischoises et celles des villages voisins.
Certains diront qu’à l’époque du camping, il y avait déjà un nombre accru d’habitants pendant l’été et que ça ne posait pas de problème… C’est oublier que les vacanciers de l’époque utilisaient les rues du village uniquement les premiers et les derniers jours d’été. Le reste de l’été, peu d’entre eux se déplaçaient et la mobilité au sein du village était en effet très peu impactée.
De plus, un espace réservé à l’événementiel est annoncé, ainsi qu’une maison de repos, une crèche et un commerce. Ces différents pôles (s’ils voient le jour) engendreront immanquablement encore plus de trafic au sein d’Aische. D’autre part, le virage où se trouve l’entrée principale du domaine risque de voir sa dangerosité aggravée.
Sans parler des chemins de remembrement…
Outre le souci de sécurité, nos rues et chemins de remembrement sont déjà trop empruntés par des automobilistes souhaitant prendre des raccourcis, ce qui en plus du manque de sécurité dans le village, entraînera inévitablement une augmentation importante de l’insécurité sur les chemins en dehors du village. Quelles sont les solutions proposées et mises en œuvre pour préserver la sécurité dans ces chemins, en sachant que des ralentisseurs et des rétrécissements sont a priori peu compatibles avec le passage de véhicules agricoles ?
Que dire de la circulation accrue sur les chemins de remembrement, qui ne manquera certainement pas de se produire via la rue du Biermont. Il suffit, déjà à l’heure actuelle, de voir, en tant que piéton ou cycliste, la dangerosité de certains conducteurs sur ces chemins… Une signalisation spécifique et des aménagements seraient à prévoir.
Manque de sécurité routière
Qu’en sera-t-il également de la sécurité routière déjà fortement mise à mal par le nombre de véhicules sur nos routes et le manque d’infrastructures adéquates pour la régulation de la vitesse et la mobilité des piétons et des vélos ?
Manifestement, les 2 « entrées et sorties » voitures présentes sur le plan sont prévues pour amener, dans un premier temps, toute la circulation sur le côté « est » de la Route de Gembloux. De là, les véhicules se dirigeront vers Éghezée via Mehaigne, vers Namur via la rue du Château ou la rue Tholomé ou vers Bruxelles, Gembloux, Wavre via la route de Gembloux.
L’entrée principale envisagée pour ce nouveau quartier est l’entrée actuelle du camping. Celle-ci se situe en plein virage et est particulièrement peu visible pour les voitures venant d’Éghezée. N’y a-t-il pas lieu de s’interroger sur la sécurité de tous, dès le début du chantier, avec les camions, et ensuite, pour l’ensemble des usagers.
Au sein du village, les routes ne sont pas adaptées à une telle croissance de la circulation.
La route de Gembloux, bien qu’étant la route principale du village, ne dispose cependant pas de trottoirs partout et n’est absolument pas sécurisée pour les piétons aux alentours du terrain de foot (alors que pourtant, bon nombre d’enfants y gravitent).
La rue du Château est la route « raccourci » permettant la traversée du village en venant d’Éghezée et allant vers Liernu et surtout… l’autoroute. Cette rue va donc voir son trafic, déjà fort dense pour une route secondaire, augmenter. Rien n’est prévu au niveau de la sécurité (aucun trottoir, pas de ralentisseurs ni rétrécissement alors que les voitures accélèrent vers la sortie du village), ni au niveau de la tranquillité des habitants.
A l’heure actuelle, les voitures ne ralentissent même pas au niveau de la place qui accueille pourtant une plaine de jeux pour les enfants.
Les routes reliant Aische-en-Refail aux villages voisins vont-elles être refaites en conséquence ? La route allant vers Liernu est plus que chaotique et celle menant à Perwez beaucoup trop étroite.
Enfin, l’impact sur la rue du Tilleul, la rue de l’école, difficile d’accès et déjà saturée tous les matins, sera non négligeable au vu de l’augmentation inévitable de la fréquentation de l’école. La sécurité des enfants qui entrent et sortent de l’école est en jeu.
Manque d’offres de transport en commun et d’aménagements pour la mobilité douce.
Qu’en est-il des usagers faibles ? Le projet promeut la mobilité douce, au sein du domaine de Là-bas, mais en dehors, qu’en est-il ? Aller à vélo aujourd’hui vers Liernu ou Perwez via les axes principaux est déjà suicidaire.
Un développement urbanistique d’une telle ampleur ne semble pas répondre aux lignes directrices de la politique wallonne en matière de mobilité douce. En effet déjà dans la déclaration de politique régionale 2009-2014, les « lignes de force », éditées par le Ministre wallon de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire et de la Mobilité, reprenaient :
« Les espaces urbains et ruraux qui présentent les atouts les plus importants pour le développement d’une urbanisation moins dépendante de la voiture sont ceux qui sont situés à une distance raisonnable de l’ensemble des services et des pôles d’échanges, surtout les gares SNCB. »
Nous doutons que les gares SNCB les plus proches peuvent être considérées comme étant à une distance raisonnable d’Aische-en-Refail.
Aujourd’hui, la déclaration de politique régionale 2019-2024 reprend les mêmes objectifs :
« Pour freiner l’étalement urbain et y mettre fin à l’horizon 2050, il s’agit à court terme de poursuivre les objectifs suivants :
– Réduire la consommation des terres non artificialisées en la plafonnant d’ici 2025.
– Préserver au maximum les surfaces agricoles.
– Maintenir, réutiliser ou rénover le bâti existant.
– Localiser au maximum les bâtiments à construire dans les tissus bâtis existants (urbains, ruraux ou périurbains) situés à proximité des services et transports en commun.
– Restaurer la biodiversité. » (Déclaration de politique régionale, p.70)
Enfin, il est impensable de vouloir implanter de nouvelles habitations sans développement des transports en commun afin de désengorger la circulation vers Éghezée, Gembloux, Namur ou Bruxelles. Il est indispensable que la commune anticipe cela et l’organise préalablement avec les TEC. A l’heure actuelle, rejoindre Gembloux ou Bruxelles en transports en commun à des heures décentes et en corrélation avec un horaire de travail de base est chose impossible. Pour avoir déjà interpellé la TEC à ce sujet il y a quelques années, dans le cadre d’une étude de mobilité, nous savons que la société n’a pas les moyens d’ouvrir de nouvelles lignes. Qu’en est-il actuellement ?
Nous demandons qu’un plan de mobilité complet, en partenariat avec la TEC, soit réfléchi par rapport au nombre d’habitants potentiels supplémentaires et nous soit présenté.
Infrastructure routière actuelle non adaptée à un surcroît de trafic.
L’information aux citoyens (Aischois et communes limitrophes)
Nous regrettons que les villages limitrophes (autorités et citoyens) n’aient pas été prévenus alors que les répercussions de ce projet dépassent largement le périmètre de notre village (mobilité,…).
- D’après nos renseignements, le Collège des Bourgmestre et Échevins de Perwez n’a pas été contacté/averti de la R.I.P. Or, il y a déjà actuellement de vrais questionnements quant aux nouveaux projets immobiliers sur Perwez et Thorembais-Saint-Trond qui vont, eux aussi, poser inévitablement un problème au niveau de la circulation, surtout aux heures de pointe. Qu’en sera-t-il
- L’impact global et complet du projet devrait être étudié sur le territoire de la commune d’Eghezée mais également sur le territoire des communes limitrophes, soit dans un rayon de minimum 10 kilomètres (Perwez, Ramillies, Grand-Leez, Thorembais-St-Trond…).
Dans les faits, les Aischois ne sont pas consultés, et les seules implications de la population sont celles qui sont strictement légales, rien de plus.
En effet l’AGW n°45 du 11/06/2020 permet une RIP (Réunion d’Information Préalable) telle que celle-ci a été menée pour le projet. Néanmoins, en son article 2, « le demandeur peut mettre des modalités complémentaires de participation » : cela n’a pas été fait. Or, si la volonté était vraiment d’associer la population d’Aische :
- une visio-conférence participative aurait pu être prévue,
- la mise en ligne de la RIP aurait pu durer plus que 2 jours (certains projets étendent la période à un mois complet en permettant le téléchargement en ligne du dossier),
- la consultation à la commune aurait pu se faire, non sur rendez-vous, mais selon une permanence,
- une consultation permanente à la commune (avec au moins un jour le WE pour ceux qui travaillent) aurait pu être organisée et pas seulement 2 jours en semaine,
- un choix de période plus propice aurait pu être effectué (en effet la fin d’année est fort chargée professionnellement et familialement).
Sans compter que toute cette procédure virtuelle met de côté bon nombres de personnes plus âgées. Justement celles qui connaissent sans doute le mieux le village, la vie du village, l’historique, les particularités et donc les points qui auraient dû être mis en évidence et étudiés lors de l’étude d’incidences. Si l’avis et la participation des Aischois étaient importants, il nous semble que patienter, probablement 2-3 mois – hors confinement covid, aurait été profitable à la population et donc au village. Qu’est-ce que 2-3 mois dans un projet qui a débuté voilà plus de 2 ans et qui va encore durer 10 ans voire plus ?
Le projet ne rencontre absolument pas les intérêts partagés par les Aischois au printemps 2019 (cf. « Le désir des Aischois en 2019… »). A ce moment-là, la population regrettait déjà le manque d’informations concernant l’avenir du site du camping et demandait d’être associée à la réflexion autour de son développement. Force est de constater que cela n’a pas été pris en compte.
L’aspect multi-générationnel
Nous regrettons que, malgré les annonces fournies par le demandeur au préalable, les projets intergénérationnels ainsi que, malheureusement, les quelques éléments fort du projet – restauration du Manoir, création d’une crèche et d’une séniorie – sont désormais relégués au second plan et soumis aux éventuelles possibilités financières du demandeur et du temps qu’il lui restera pour terminer son projet, et sont donc tout à fait hypothétiques.
A l’échéance des 5 ans de travaux prévus pour la construction des logements, il n’y a aucune assurance que la dernière phase, qui sera également scindée en 3 sous-phases, soit effectivement organisée et il apparaît clairement qu’elle dépendra de prime abord des ‘Opportunités et du contexte économique’.
Que reste-t-il donc de l’aspect multi-générationnel de ce projet qui pourtant avait été mis en avant lors de la réunion d’information informelle en juillet 2019 au Manoir de Là-Bas ? Rien, il s’agit d’un projet urbanistique pharaonique et hautement lucratif comprenant des maisons unifamiliales et des appartements (totalement hors sujet en site rural), sans aucune valeur ajoutée tant pour le site lui-même que pour le village et ses habitants, que du contraire.
Le caractère inclusif de ce projet
Nous regrettons qu’un village dans un village soit créé. Nous demandons qu’il y ait une réelle réflexion d’intégration de ces nouvelles constructions DANS le village existant et non pas uniquement dans le projet créé.
Nous ne sommes pas contre de nouveaux habitants, nous ne sommes pas contre le développement de notre village ! Nous sommes contre un développement démesuré et irréfléchi à notre sens.
Le caractère inclusif de ce projet reflète bien la ‘non réflexion’ quant à l’intégration sociale de ce quartier dans le village existant :
- Le fait que le site soit comme enclavé avec 2 seuls accès invite à s’y sentir comme dans un domaine particulier, le domaine de « Là-bas ».
- Le projet actuel prévoit 2 nouvelles plaines de jeux. Le risque est que les Aischois « de Là-bas » ne rencontrent pas les autres Aischois, comme c’est le cas actuellement avec une plaine de jeux au centre du village.
- Le projet actuel prévoit également la construction d’un commerce. Notre crainte est que ce commerce amène beaucoup de passages mais peu de rencontres avec les Aischois actuels. Avec un commerce sur le site, les nouveaux habitants ne seront pas incités à se mêler à la vie aischoise.
Le nombre d’habitants et le caractère rural
Un projet gigantesque comme celui-là (235 logements représentent de 500 à 800 personnes en plus, soit de 40 à 70% d’habitants supplémentaires en 5 ans) présente un profond bouleversement, transformant notre village en petite ville.
Cela correspond à ajouter le village actuel de Saint Germain (269 logements), de Branchon (215 logements) ou de Mehaigne (294 logements) au village de Aische-en-Refail.
Statistiques-population
Suite à ce projet, l’augmentation moyenne de la population du village de 0,8%/an passerait subitement à 8,6% par an. Ce n’est donc absolument pas naturel ; l’historique de l’urbanisation du village le prouve.
Alors que l’augmentation de la population était déjà perçue comme trop rapide, le projet actuel prévoit de faire passer le village d’Aische de 549 logements à 784 logements : soit une augmentation de 43% en 5 ans (soit en moyenne 8,6%/an uniquement avec le projet actuel).
L’évolution de la population du village est de 0,8%/an, moyenne effectuée de janvier 1977 à janvier 2021, donc en 44 ans : 868 habitants en janvier 1977 et 1225 habitants en janvier 2021.
Même l’augmentation moyenne de la population d’Éghezée centre est de 1,28%/an depuis 1977. Ce n’est donc absolument pas naturel ; l’historique de l’urbanisation du village le prouve.
Augmentation de la population d’Aische-en-Refail :
Janvier 1977 | Janvier 2021 | Augmentation de la pop. en % | Augmentation de la population avec projet immo. actuel |
868 habitants | 1225 habitants | 0,8% par an 35,2% en 44 ans !!! | 8,6% par an43% en 5 ans! Soit 10 fois plus que l’augmentation moyenne constatée depuis 44 ans. |
En 44 ans l’évolution moyenne annuelle constatée pour la population d’Aische est de 0,8%, avec le projet cette évolution passera à 8,6%/an et cela pendant 5 ans. Soit 10 fois plus que l’évolution annuelle moyenne observée en 44 ans! C’est tout sauf naturel!
De plus, Aische ne sera plus un village mais une petite ville comme Eghezée. L’impact d’une telle augmentation est considérable à tous niveaux. Ce n’est absolument pas cohérent avec le village rural actuel. Cet impact doit être étudié pour tout le village d’Aische, et pas uniquement sur la zone du projet.
Même si ce projet se développe en plusieurs phases, l’aspect final induira un profond changement de nature géographique, sociale, écologique et économique du village. De plus, la construction d’immeubles à appartements (comme celui qui défigure la route de Gembloux à l’entrée du village) n’est pas souhaitable dans un paysage rural.
L’affectation du sol et le permis d’urbanisation
Cette zone est, selon le plan de Secteur, une zone de loisirs. Il serait opportun de considérer sa réaffectation en tant que telle. Il n’y a pas de cohérence avec la réaffectation en zone résidentielle et le village rural d’Aische-en-Refail.
- Cette zone de loisirs n’est absolument pas vouée à une occupation résidentielle, et ne l’a jamais été même par le passé.
Contrairement à ce qui est présenté dans la RIP (réunion d’information préalable), aucune comparaison ne peut être faite entre des gens qui viennent ponctuellement en été dans un camping et de l’habitat résidentiel en « dur » à l’année.
- Même si le Camping occupait déjà une très grande partie du site, celui-ci était et est toujours couvert juridiquement selon le Plan de Secteur en “Zone de Loisirs”. Il est donc inopportun et inapproprié de mettre en évidence les termes ‘Urbanisation’ et ‘Occupation résidentielle’ alors que l’on sait pertinemment qu’un camping est organisé selon une répartition parcellaire de faible envergure et non permanente tant du point de vue de son occupation que de son bâti en précisant que celui-ci n’était pas fixe et pouvait à tout moment être déplacé, remplacé, supprimé.
- Il est précisé en page 8 de la retranscription de la vidéo de la RIP que : “… Il est fort improbable qu’une autre activité de type loisirs puisse s’installer sur ce terrain, et certainement encore moins en préservant le Manoir.”
Qu’est-ce qui sous-tend le fait qu’une activité ‘Loisir’ ne puisse plus s’y installer en l’associant au devenir du Manoir? Pourquoi cette vision univoque et in fine par défaut pourquoi dire que le seul projet valable est celui d’un lotissement ?
- D’autres alternatives pour maintenir une zone de loisirs auraient pu être envisagées si un appel à projets avait été lancé, cela aurait sans doute permis d’ouvrir le débat à d’autres idées. Et contrairement à ce qui est mentionné dans la RIP, une zone de loisirs n’est pas vouée uniquement à un camping ou un parc d’attraction ! Cette zone est actuellement boisée en partie ; un grand verger pourrait être installé, des parcours santé en zone boisée (et non quelques éléments pour faire des exercices en bord de trottoirs comme cela est prévu), une piscine peut être imaginée (puisque cet élément fait partie du plan stratégique transversal communal de la législature actuelle 2018-2024), une grande plaine de jeux, des sentiers de promenades, un parc équestre …
- L’urbanisation prévue contenant quantité d’immeubles à appartements est totalement incohérente par rapport à la structure de l’habitat actuel du village.
- Nous ne comprenons pas la cohérence de la destination ‘Habitat’ avec le village rural d’Aische-en-Refail. Une entité rurale selon la définition commune est : ‘Un espace à dominance rurale, ou espace rural, regroupe l’ensemble des petites unités urbaines et communes rurales n’appartenant pas à l’espace à dominance urbaine. Les principales caractéristiques du milieu rural sont les liens avec la nature et l’importance du lien entre l’économie et l’agriculture’. Et donc en quoi le site actuel n’est-il plus conforme au bon aménagement des lieux (zone de loisirs) et pourquoi ne mettre en évidence qu’un projet immobilier de grande envergure qui doublera la population du village d’Aische ?
Ce projet ne constitue en rien une prolongation du village mais bien la création d’un village dans le village.
De plus, ce projet ne constitue en rien une prolongation du village dont l’urbanisation est réalisée le long des axes routiers existants et comprenant des bâtiments de maximum 2 étages (rez-de-chaussée inclus, excepté un petit immeuble).
En effet, il s’agit d’une zone verte actuellement où l’on compte créer un immense quartier (l’équivalent de presqu’un demi village) avec de nouvelles voiries internes au périmètre. Ce quartier sera totalement séparé du village, seuls 2 accès sont prévus : via la route de Gembloux et la rue du Biermont. Ce qui est donc tout à fait contraire à l’urbanisation actuelle du village.
La troisième sortie renseignée dans le plan ci-dessous est en fait un accès pour les livraisons .
Le projet étant déjà nommé “Les Jardins de Là-Bas”, il y a peu de doute sur le fait que c’est un village dans le village qui va être créé, et non une prolongation du village existant.
Le permis est demandé pour la réaffectation totale d’une zone de loisirs et d’une zone agricole (bande de terre Nord et Nord-Est) en zone d’urbanisation.
Le permis est demandé pour la réaffectation totale d’une zone de loisirs et de 2 zones agricoles (bande de terre Nord et Nord-Est) en zone d’urbanisation. Les plans actuels reprennent la construction de logements en 3 étapes laissant pour le moment les bandes Nord et Nord-Est non exploitées. Quelle garantie avons-nous qu’après la réalisation du projet dans son intégralité, cette bande de terre agricole ne verra pas, à son tour, la construction de dizaines de logements supplémentaires ?
L’environnement et l’écologie
Ce projet nous semble peu soucieux de la nature et fait surtout place à un lotissement à outrance. Le souci du patrimoine et de la nature tel qu’évoqué dans la présentation semble surtout être une façade pour rendre un investissement financier substantiel plus acceptable.
- Les vergers/potagers communs (au nombre de 2 sur 17,5 ha) proposés sont minuscules et n’ont aucun sens dans un projet qui ne les y inclut pas. En effet, le projet proposé est un lotissement basique et non un éco-quartier. Nous pensons qu’il aurait été plus judicieux de réfléchir à ce projet en pensant à l’avenir et aux enjeux environnementaux auxquels nous devons faire face. Ce qui est proposé actuellement est risible, c’est du « juste pour dire ».
- Nous constatons également que les parcelles concernées par le projet sont adjacentes à un périmètre d’intérêt paysager.
- Toute la partie sud de la propriété est en zone d’aléa d’inondation faible (le long du Nachau). Le terrain sis au croisement de la route de Gembloux et de la rue du Biermont semble déjà être fort humide/marécageux.
- L’urbanisation intensive risque d’aggraver le risque d’inondation des parcelles avoisinantes.
Aucun inventaire de la biodiversité présente n’a été effectué.
- Les bois entourant la propriété, le bois du Nachau (à qui la commune envisageait de donner le statut de forêt domaniale) et le bois Saint-Joseph accueillent des espèces animales et végétales tant sédentaires que migratrices. Leurs habitudes seront perturbées par l’urbanisation du site.
- Aische-en-Refail est sur un couloir écologique reliant la zone Natura 2000 des étangs de Boneffe au bois de Grand- Leez ainsi que les décanteurs de la râperie de Longchamps, haut lieu ornithologique local. Il y aurait lieu de déterminer les incidences de la suppression des bois à Aische-en-Refail sur cette biodiversité. Vu les migrations saisonnières, l’étude d’incidences devrait porter sur plusieurs mois voire une année complète pour établir le relevé de toutes les espèces s’arrêtant sur le domaine.
De plus, les abattages d’arbres sur le site du camping depuis plusieurs mois vont immanquablement fausser les résultats de l’étude d’incidences en cours sur la faune et la flore. C’est inadmissible.
- Par ailleurs, le promoteur immobilier envisage de relier le nouveau quartier au cheminement piéton existant dans le bois adjacent au sud de la propriété, le long du Nachau, bien que celui-ci ne lui appartient pas. L’usage, rendu plus intensif, de ce chemin risque de jouer un rôle négatif sur la biodiversité et, dans cette partie boisée et, dans ce sentier créé en zone naturelle.
Des arbres ont déjà été abattus avant même qu’une étude ait pu être menée.
Soutien de l’ASBL RAMUR
Les nuisances autres
Nuisances pendant les nombreuses années de travaux.
Nuisances sonores – Vibrations dues au passage de véhicules lourds :
Les habitants de la route de Gembloux subissent déjà des vibrations au passage des gros véhicules (bus, tracteurs) et particulièrement en période betteravière. Ceux-ci vont être particulièrement impactés par le passage intempestif de véhicules lourds.
N’oublions pas les autres rues du village qui vont être empruntées par ce charroi et dès lors également impactées par les nuisances (bruits, vibrations, risque accru pour la sécurité des usagers faibles…) : rue du Château, route de Perwez, … Ainsi que les villages avoisinants : Liernu, Saint-Germain, Mehaigne, Eghezée, …
Charroi pendant travaux :
La construction de ces 235 logements va immanquablement provoquer le passage d’un charroi de grues, camionnettes de service et surtout de nombreux camions alimentant le chantier dans les rues du village, et cela pendant au moins 5 ans !
De plus, les routes existantes risquent d’être fortement dégradées : les routes empruntées peuvent-elles techniquement (solidité) supporter le passage incessant de camions ou matériel plus lourd encore ?
Enfin, par où vont passer ces camions dans des rues étroites (mise à part la Route de Gembloux) et sans trottoirs d’Aische-en-Refail (et des villages traversés) ?
Dévaluation des maisons existantes.
Quel impact la construction de plus de 230 logements entraînera-t-elle sur la valeur immobilière des constructions existantes dans le village?
Le projet urbain
Nous regrettons qu’autant de nouvelles constructions sur la commune d’Eghezée puissent voir le jour. Qu’en est-il de la rénovation du patrimoine existant et du visage de la commune et de nos villages ?
Alors que, lors de la première présentation du projet, l’accent avait été mis sur la volonté de rénover le Manoir et ses annexes, il apparaît que cet élément est hypothétique et secondaire à la construction des logements.
Projet d’architecture classique, non intégrée dans une vision future de développement durable.
Le Plan Masse présenté n’est pas innovant et reflète une vision ordinaire et dépassée d’un plan de lotissement digne des années 80. Il n’y a pas d’innovation ni sur le fond ni sur la forme. Il n’est nullement évoqué la notion d’Eco Quartier, de développement durable et encore moins de notion de soutenable selon le vocable anglophone ‘Sustainable’ qui fait partie intégrante du dispositif qui définit les 17 buts principaux pour l’avenir de notre Planète d’ici 2030, émis par l’ONU en 2015 et signé par 193 Pays.
Incohérence entre le nombre de logements selon les phasages dans la vidéo de présentation et dans la brochure.
PHASE 1 | PHASE 2 | PHASE 3 | SOUS TOTAL |
Maisons : | Maisons : | Maisons : | Maisons : |
61 dans la vidéo | 31 dans la vidéo | 27 dans la vidéo | 119 dans la vidéo |
55 dans la brochure | 31 dans la brochure | 27 dans la brochure | 113 dans la brochure |
Appartements : | Appartements : | Appartements : | Appartements : |
33 dans la vidéo | 30 dans la vidéo | 38 dans la vidéo | 101 dans la vidéo |
33 dans la brochure | 28 dans la brochure | 26 dans la brochure | 87 dans la brochure |
TOTAL : | |||
Dans la vidéo : | Dans la brochure : | ||
Maisons + appartements : | 119 + 101 | Maisons + appartements : | 113 + 87 |
= 220 + Zone C 15 | = 200 + Zone C 15 | ||
Total logements = 235 | Total logements = 215 |
Implantation d’immeubles à appartements en milieu rural.
Il est aussi envisagé un nombre de 87 appartements qui seront intégrés dans des gabarits de 2 à 3 étages qui ne sont pas typologiques pour une entité rurale (d’ailleurs interdit par le SOL d’Aische – article 13c – anciennement appellation PPA SOL d’Aische-en-Refail – Ancien-PPA). Il suffit de voir la mauvaise intégration du seul immeuble à appartements qui existe sur la Route de Gembloux à l’entrée du village d’Aische en venant de Perwez pour le constater.
Si on observe bien le parcellaire historique du village, on constate que celui-ci est essentiellement composé de parcelles longues avec une notion de cours et jardins bien marquée et non un système à quadrillage sur fond de lotissement.
Restauration du Manoir tout à fait hypothétique.
Il est essentiel que le projet passe en premier lieu par la restauration du Manoir (site à protéger).
La réhabilitation du Manoir n’est prévue que pour « plus tard ». Quelle garantie avons-nous pour ce « plus tard » ?
Le promoteur imagine la réhabilitation en “centre de séminaire ou de coworking, avec une bonne brasserie” mais ne prévoit pas d’effectuer ces travaux lui-même. En effet, il faut espérer qu’il y ait un investisseur potentiellement intéressé qui se manifeste, sans quoi, il n’y aura pas de rénovation.
Les idées pour intégrer la réhabilitation du Manoir à un projet plus large ne manquent pourtant pas…
Présence d’espaces verts réduite à peau de chagrin par rapport aux espaces bétonnés.
Le côté anecdotique de la mise en œuvre de ‘Potagers’ ou de ‘Vergers’ laisse sourire. Deux malheureuses enclaves qui pourraient avoir du sens si une réflexion plus large dans le cadre d’une réelle vision d’Eco Quartier était présentée ou voulue de prime abord.
Le projet ne sauvegarde que quelques arbres remarquables, et une petite zone autour de l’étang, tout le reste est urbanisé à outrance. Le chemin de promenade présenté pour les habitants du village, est un chemin dans de nouvelles rues créées le long de nouveaux logements, quel est l’intérêt pour la population d’Aische de se promener dans un endroit urbanisé? Aucun !
Il est essentiel que le projet passe également en premier lieu par la préservation ET LA MISE EN VALEUR des quelques arbres remarquables du site, par le maintien de la barrière de peupliers créée afin de prévenir les risques d’inondation de la partie du terrain qui se trouve en faible risque d’aléa d’inondation.
En ce qui concerne les lieux d’intérêts et plus particulièrement les arbres répertoriés et notés sur la liste de sauvegarde, il est bien de constater que la maison en mitoyen à un ensemble de 3 maisons est en implantation collée avec l’arbre remarquable en ne lui laissant pas la place voulue du point de vue racinaire et en ne proposant pas une mise en valeur digne de ce nom. Ceci démontre le manque d’intérêt réel à ce patrimoine végétal en regard de la coupe claire qui a été faite sur l’ensemble du camping sous couvert d’assainissement.
Le Plan Masse présente une surface importante pour le parking lié aux fonctions du Château. Il faudrait pouvoir assurer un front vert et arboré en limite de propriété sur les propriétés voisines afin de réduire l’impact visuel de ce parking à presque 240 places.
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L’école et les activités culturelles
L’augmentation brusque et très importante de la population engendrera immanquablement une augmentation des enfants en âge scolaire de la maternelle au secondaire . Cette augmentation impacte également le milieu sportif, culturel, les académies.
Il n’y a aucune réflexion portée sur l’avenir évolutif de la composition des ménages et des enfants qui seront appelés à devoir aller à l’école maternelle et primaire. L’école actuelle du village ne dispose pas de l’infrastructure suffisante pour accueillir un tel afflux d’enfants.
Et comment la commune d’Éghezée elle-même, va-t-elle faire face, au niveau de son infrastructure publique (Écoles, centre sportif, centre culturel, …) pour absorber cette augmentation du nombre d’habitants ?
Qu’en est-il du maintien d’une petite école de village qui, de par son infrastructure et sa localisation, ne peut s’agrandir? Nous ne voyons pas comment l’intégration de ce « second village » ne pourrait se faire au détriment du caractère familial de l’école de Aische.
La rue du Tilleul, où se situe l’école, est déjà peu praticable à l’entrée et sortie des classes. Si les habitants du nord du nouveau quartier prennent l’habitude de sortir par l’entrée de service prévue dans cette rue, le passage sera saturé et la sécurité aux abords de l’école sera mise à mal.
Les impétrants
*Un impétrant désigne toute conduite ou canalisation, tout câble enterré tel que pour l’électricité, le gaz, l’eau, le téléphone, l’égouttage, la télédistribution…
Les impétrants qui permettront d’assurer la viabilité de ce lotissement ne sont évoqués nulle part. Risque de surcharge sur les réseaux d’alimentation en eau, électricité et télécoms du village.
Quel sera l’impact sur les réseaux d’alimentation en eau, électricité et télécoms du village ?
Il n’y a aucune mention concernant les impétrants qui permettront d’assurer la viabilité de ce lotissement (un demi village en plus). Est-ce qu’en terme électrique, la puissance nécessaire est accessible sans devoir assurer des extensions d’installations ?
Il en est de même pour l’eau : est-ce que les conduites principales existantes seront suffisantes. La pression sera-t-elle suffisante? Des risques de problèmes d’alimentation en eau pour les habitants actuels et futurs, sont-ils à craindre ?
Eau-électricité :
Sur Perwez, de nombreuses pannes de réseau ( surtension?) sont apparues lors de la création d’un nouveau lotissement. Qu’en sera-t-il ici de l’impact d’un nouveau lotissement représentant l’ajout d’un demi village, sur un petit village rural comme Aische ?
Il ressortirait de la mémoire des Aischois que lorsque l’occupation du camping était à son maximum (15 août), des manques de pression d’eau se faisaient ressentir dans tout le village. A quoi devons-nous donc nous attendre suite à l’arrivée massive (et permanente) d’un nombre important de nouveaux habitants ?
Gestion des eaux :
En l’absence d’égouttage relié à une station d’épuration, la gestion des eaux est un problème à Aische-en-Refail, comme dans toute la commune d’Éghezée. Le Nachau reçoit actuellement la plupart des eaux non épurées des maisons d’Aische.
L’installation d’une station d’épuration, grâce à une charge d’urbanisme, semble être une opportunité pour l’ensemble des Aischois. Il subsiste néanmoins des questions :
- Où seront ensuite déversées les eaux traitées ?
- Dans le Nachau, risque de débordement?
- Le Nachau se déverse dans la Mehaigne, également risque de débordement?
La solution ne doit pas être que locale.
- Quand sera prévue cette station d’épuration? Le projet ne le mentionne pas.
- Comment seront récoltées les eaux usées de l’ensemble du village? Le projet ne le mentionne pas.
Notons également que le lieu choisi pour l’implantation de ladite station rognerait sur le couloir écologique jusqu’ici préservé. Cette solution ne nous semble donc pas acceptable en l’état.
N’oublions pas que la construction de cette station d’épuration n’est pas encore prévue et reste de l’ordre du souhait. La gestion des eaux usées ne peut se baser sur une hypothétique construction de station d’épuration, et doit donc être réfléchie comme si celle-ci n’allait pas exister dans un avenir proche.
Domaine public :
Dans le domaine public, quelles sont les dispositions envisagées pour l’éclairage, le ramassage des immondices, …. Il en va de même sur les notions d’entretien et de maintenance des espaces publics pour lesquels il faudrait envisager des notions d’entretien limité et de faible envergure pour préserver un Biotope à la fois végétal et animal. Qui en assurera la gestion ?
La station d’épuration
La création d’une station d’épuration est un élément très appréciable. Mais elle récolterait, d’après l’exposé, TOUTES les eaux usées d’Aische. Techniquement, comment cela sera-t-il réalisable ?
La récolte de TOUTES les eaux usées d’Aische ne semble toutefois, pas incluse en tant que telle dans le Projet présenté, ce qui est de nature à ébranler la confiance que l’on peut avoir dans les présentations faites, qui ne seraient que des « promesses » sans concrétisation assurée.
En tout état de cause, il est indispensable d’obtenir un engagement formel et à court terme de la part de l’INASEP, préalablement à toute construction.
Techniquement, il est intéressant de se demander comment les eaux usées provenant du village actuel pourront être récoltées…
Sa localisation étonne : au milieu de la zone naturelle marécageuse et forestière et, à la fois proche des habitations. Les risques d’odeurs incommodantes sont bien présents.
Si l’idée d’une station d’épuration récupérant l’ensemble des eaux usées du village est séduisante, par contre, son implantation dans le couloir écologique vert, l’est beaucoup moins et pose vraiment un problème.
On peut s’étonner, en effet, de la localisation de celle-ci au milieu d’une zone naturelle, marécageuse, gérée par la DNF (Département Nature & Forêts) et à la fois, proche des habitations. Qu’en est-il réellement et pourquoi une telle localisation?
Par contre, il n’est pas évoqué le fait que la zone est potentiellement ‘faiblement inondable’ et que dès lors les coûts induits pour pallier ou se prémunir d’un tel risque doivent être pris en considération et surtout être portés à la connaissance des futurs acquéreurs quand il y en aura.
D’abord ce type d’installation viendrait couper la liaison écologique reprise sur le plan dans le S.D.C. ‘Schéma de Développement Communal’. Quel impact pour cette zone de liaison écologique?
Ensuite que dire de la proximité des logements de la route de Gembloux situés en face; les risques de désagréments, liés aux odeurs incommodantes voire nauséabondes et à une faune particulière que cette installation peut générer, seront bien présents.
Système d’égouttage déjà présent dans le cadre du Camping mais trop peu développé pour un projet d’une ampleur telle que proposée dans le cadre du Projet ‘Les Jardins de là-Bas’.
Aussi, il est biaisé de comparer les besoins en épuration du nouveau projet avec ceux du Camping : à l’époque les campeurs n’y séjournaient que grand maximum quatre mois (souvent deux) par an, l’égouttage n’était donc pas du tout de même ampleur que celui du projet présenté.
Le Projet précise que le système d’égouttage actuel est prévu pour une capacité équivalente à 1000 habitants.
En outre, il semblerait que ces égouts se déversent dans le Nachau.
Par conséquent, cet élément doit absolument être pris en compte. Il en va d’ailleurs de même des autres équipements : électricité, eau, télécoms, etc.